dimanche 3 décembre 2017


Le Film « Demain »




Il se peut que dans vingt ans nous manquions de ressources. Nous sommes en train de perturber le cycle naturel de la planète entre autres à cause du réchauffement climatique. Si rien n’est changé, la sixième disparition d’espèces vivantes de la Terre pourraient se produire.

Une expérience en Normandie a montré qu’une exploitation agricole de cent mètres carrés, en mélangeant des cultures en complémentarité, pouvait avoir plus de rendement qu’un hectare d’exploitation agricole industrielle. Les freins du changement viendraient en particuliers des grandes entreprises de pétrole, car le pétrole est utilisé au quotidien pour presque tout faire : les machines agricoles, le transport des biens produits…

 Dans une ville de Grande-Bretagne, nous pouvons trouver des légumes à chaque coin de rue : du maïs et des oignons devant le commissariat, du basilic avec des betteraves devant les écoles et les rond points. Les fruits de cette agriculture sont non seulement des légumes de proximité mais aussi des liens sociaux qui se créent.

Toutes ces problématiques nous en amènent d’autres comme les énergies. Les panneaux solaires aujourd’hui ont une vie courte et on ne sait pas encore les recycler ; nous pensons aussi que les éoliennes dans la mer provoquent des champs magnétiques qui dérangent les poissons. A San Francisco, le tri des déchets organiques a été mis en place et permet de produire du compost de bonne qualité qui est redistribué aux agriculteurs locaux. En Islande, l’île est à cent pour cent en énergie renouvelable et est donc indépendante.

Afin de promouvoir l’économie locale et d’empêcher la corruption et l’évasion fiscale, certaines villes ont créé une monnaie complémentaire et locale.

Dans les pays nordiques et plus particulièrement en Finlande, l’éducation est l’une des principales priorités. Le système éducatif favorise les liens sociaux et le partage. Le principe des professeurs est d’enseigner et non d’évaluer.

« Pour le peuple, par le peuple », ceci est le slogan utilisé par des islandais pour mettre le peuple au pouvoir à la place des hommes politiques.



Ce film nous a marqué car il était positif et rempli d’espoir. En effet, on nous dit que tout va mal, alors que, comme le montre ce film, il existe de nombreuses solutions.



Equipe MEJ ES

dimanche 11 juin 2017

Réflexion sur "Mon histoire et moi"

Comment je découvre et m’approprie l’histoire de ma famille ? Qu’est-ce que je trouve beau ou difficile ? Qu’est-ce qu’elle me dit sur ma vie ?

« Mon grand-père est parti en Angola où il était colon. Vers 15 ans il a dû faire la guerre du côté portugais. Il s’est pris une balle dans la mâchoire et a dû rentrer pour se faire soigner. Il ne nous a jamais trop raconté. Mon arrière-grand-mère (du côté de ma mère) a écrit ses mémoires durant la guerre. Autres anecdotes : Mon grand-père maternel était un peu bourgeois et n’avait pas le droit de manger avec ses parents avant l’âge de 12 ans. Il faisait pas mal de bêtises Mon arrière-grand-mère paternelle adorait son jardin et elle est morte sous un citronnier en faisant la sieste. »
Je suis fière de mes origines et de mon histoire. Je pense que ça nous aide à nous construire aujourd’hui. J’aimerais avoir l’énergie et le courage de mes grands-parents portugais qui ont fuis la dictature portugaise et se sont battus pour réussir à s’intégrer en France. Mais mon grand-père n’était pas très heureux à la fin de sa vie, il n’avait plus de rêves, surtout depuis qu’ils avaient quitté la maison qu’il avait construite de ses propres mains, mais j’aimerais ne pas être aussi triste à la fin de ma vie. Mon arrière-grand-père paternel a passé le reste de sa vie enfermé avec volets fermés à la mort de sa femme. J’ai donc envie de vivre jusqu’au bout et en profiter. Il y a autre chose de très important pour moi, que j’admire chez tous mes grands-parents, c’est leur foi qu’il leur tient vraiment à cœur de nous transmettre. Ils sont un modèle pour moi par leur engagement et leur foi débordante.

« Mes grands-parents maternels sont chtis, dans la famille avant ils parlaient chti, ils ne me racontent pas trop. Ils ont eu des problèmes de santé. Certains dans la famille étaient mineurs et sont morts à cause de la mine. Ma grand-mère paternelle nous a raconté que lorsqu’elle était petite elle avait fait sauter un char allemand ».
Mon grand-père paternel à Alzheimer et c’est difficile. Par exemple Nous avons dû partir à sa recherche dans la ville durant les vacances parce qu’il était sorti se promener et s’était perdu. D’un côté c’est dur mais ça nous soude face à la difficulté.
J’ai une tante qui habite aux Etas-Unis et qui est mariée avec un indien. Mes cousins vivent donc avec 3 cultures ; française, indienne et américaine. Je trouve Très beau ce mélange de cultures qui est très enrichissant et drôle parfois mais il peut aussi y avoir des tensions à cause des divergences d’opinion suivant nos cultures.


« Du coté de mon père ils sont du Nord. Pendant la guerre ils ont dû fuir au sud. Mes autres grands-parents ont tous vécu entre eux dans des fermes et en gardent de bons souvenirs.  Mon grand-père a fait la guerre d’Algérie, il nous raconte que les bons souvenirs lorsqu’il était en contact avec la population ». Je trouve cela important car c’est ce qui fait de ma famille ce qu’elle est aujourd’hui. Grace à ce passé nous pouvons comprendre le présent.
Beau : mon grand-père a toujours été à fond dans ses trucs. Comme pour ma grand-mère rencontrée dans une ville et il s’est arrange pour la voir et la revoir alors que la famille de ma grand-mère était très stricte. Il a suivi des cours de compta le soir et il a vraiment réussi dans ce qu’il a fait. C’est un très bon exemple de persévérance et cela me pousse a toujours allé plus loin
Il y a des jumelles de ma famille qui ont totalement perdu contact entre elles.  Je trouve cela dommage, car pour moi la famille c’est sacré


      « Mon père est français tout comme sa mère et mon grand-père est polonais. Il est venu en France après la seconde guerre mondiale ou il s’est marié et il a eu 10 enfants. Ma mère et mes grands-parents sont cubains. Le grand père est mort en Bolivie quand elle avait 3 ans. Il y a aussi des napolitains et des galiciens dans les arrieres grands parents. Je suis très fier de mes origines car je sais d’où je viens et d’une certaine manière où je vais. Avec ma famille à l’étranger, et les différentes langues parlées, ça créé des liens et j’en suis très fier.
Beau : avoir rencontré toute ma famille l’été dernier que je ne n’avais pas vu depuis longtemps.

      
      « Mon arrière-grand-père était un militaire très strict quand il éduquait ses enfants. On n’avait pas le droit de se « lécher les doigts . Mon grand-père est devenu militaire ».
Beau : ma grand-mère paternelle était très chrétienne et pas mon grand-père. Mon oncle est devenu prêtre, pas facile à annoncer à son père et pourtant cela a été courageux. Je trouve ça beau que mon oncle a eu le courage de l’annoncer à son père cela m’a montré que il faut toujours assumer sa religion quel que soit les conséquences 



« On nous apprend l’histoire à l’école pour ne pas faire les mêmes erreurs, de même ici avec la famille. La famille peut être aussi un modèle et une source d’inspiration pour nous

Pour certains, elle nous apporte la joie de vivre  "


                                                                     EQUIPE MEJ ES